Avec la montée en force des réseaux sociaux, mettre en place une communication professionnelle est devenu incontournable, quel que soit le métier, l’activité. Mais pour nombre de professionnels indépendants, cet objectif est vécu comme une contrainte, voire une torture. Pourquoi ?

1. Une question de personnalité

Nous ne sommes pas tous des êtres humains extravertis, sociables à l’extrême, créatifs à la demande, toujours joyeux, comme ce que donne à voir ce profil nouveau représenté par les influenceurs. Certains sont en effet très à l’aise avec l’exercice consistant à partager avec enthousiasme une portion de vie. Mais être influenceur, maintenir cette positive attitude, c’est un métier. Cela veut dire : c’est un choix, ça prend du temps. Les grandes entreprises ne s’embêtent pas avec ça, elles le délèguent à des professionnels formés pour cet exercice, la joie sur commande. Un travailleur indépendant est souvent seul, sur tous les fronts : exercer son métier, le mieux possible, gérer son entreprise, trouvers ses clients, etc… L’injonction est ici de devenir un être ultra joyeux et positif, enthousiaste, sociable, original en plus d’être compétent, organisé, motivé, etc. Attention au burn-out…

En associant coaching et webdesign, nous faisons le choix de prendre soin de la personne, de son écologie personnelle, loin de toute suradaptation, de tout message contraignant. C’est pourquoi nous commençons par identifier le « profil de charisme » de nos clients. Il s’agit de comprendre ce qui va fonctionner pour eux parmi les outils de communication existants, et ce qui sera facile, voire plaisant pour eux à mettre en oeuvre. On ne le dit pas assez : beaucoup d’indépendants fonctionnent très bien et ont une clientèle importante sans carte de visite, sans site web… L’inverse est vrai aussi. Beaucoup comptent sur leur site web pour amorcer une clientèle et cela ne fonctionne pas, même avec le meilleur site, la meilleure communication du monde. Parce qu’il y a un autre ingrédient à prendre en compte, le rayonnement personnel.

2.Un métier basé sur le rayonnement personnel

Il existe des professions libérales dites « réglementées », comme avocat, notaire, huissier, médecin. Le saviez-vous ? Ces métiers ont interdiction de publicité! Cela signifie qu’ils doivent développer leur clientèle sans utiliser toutes ces techniques de communication modernes. Il y a une tolérance aujourd’hui autour de la notion de visibilité et du caractère informatif et pédagogique des contenus. Ils sont autorisés à avoir un site web les présentant, par exemple. Mais pas question de promotions, de tunnel de vente, etc. Ces professionnels devront compter sur leur rayonnement personnel. Le rayonnement personnel, c’est ce qui se dégage de nous, lorsque nous sommes nous-mêmes, en train de faire ce pour quoi nous sommes faits. Cela repose plus sur une qualité d’être que sur une qualité du « faire ».

Un certain nombres de métiers indépendants s’apparentent à une posture similaire : thérapeutes, coachs, psychologues, psychothérapeutes, masseurs… Ces professions sont autorisées à faire de la publicité, mais sont dans un enjeu de rayonnement personnel. Lorsque vous choisissez un thérapeute, vous avez besoin de choisir soigneusement la personne, plus qu’une technique, n’est-ce pas? Pour que le charisme de ces professions soit présent, il y a besoin qu’il y ait une congruence et cohérence entre ce que la personne dégage lorsqu’on la rencontre et l’image qu’elle affiche par ailleurs. Si l’image est travaillée de façon à la conformer à un modèle sociétal considéré comme porteur et acceptable, alors ce professionnel peut perdre en cohérence, donc en charisme, donc en chiffre d’affaires. C’est contre-productif.

D’autres métiers ont un enjeu de rayonnement personnel : artistes, créatifs, et tout professionnel dont l’activité repose sur sa personne.

Associer web et coaching, c’est se donner la possibilité de prendre soin du rayonnement personnel d’un professionnel. Ce qui parfois entre en conflit avec les codes actuels de la communication et du marketing. Mais il y a toujours un chemin ! Notre challenge, chez Self-sign, c’est de le trouver.

3.La question de l’intégrité

Derrière les termes authentique et éthique, il y a une valeur commune : l’intégrité. Cette valeur nous invite à ne pas mentir, tricher, à respecter l’autre et ses besoins, à ne pas prendre le pouvoir sur autrui, entre autres. Nous rencontrons de plus en plus de professionnels qui ont l’intégrité comme valeur et qui sont dérangés par certains discours de la communication, de la publicité. En effet, on peut lire parfois que faire de la publicité, c’est créer un besoin chez l’autre et lui faire comprendre qu’il a ce besoin. Cette seule mécanique n’est pas intègre. Il y a prise de pouvoir et manipulation. Certains professionnels, qui accordent beaucoup d’importance à leurs valeurs, abandonnent même l’idée de faire de la publicité, parce que cela entre trop en conflit avec leurs croyances. C’est particulièrement vrai dans le domaine du bien-être, de l’accompagnement, de la spiritualité.

Il y a donc de nouvelles façons de communiquer à inventer, intègres, sincères. Car Internet est un vrai outil de potentialisation des talents de chacun. Dommage de faire l’impasse! Nous avons à coeur, chez Self-sign de nommer, intégrer, respecter, les valeurs de nos clients. Car souvent, ce sont les nôtres aussi.

Pour conclure, nous avons envie de relever le défi : faire des sites web, des identités visuelles, des communications digitales qui aient du coeur, et une âme : la vôtre.